Selasa, 08 April 2008

Erinnerungen

Herbert Pagani

Ma Méditerranée

Paroles: Herbert Pagani. Musique: Beppe Moraschi 1974

Fils du printemps et d'une JuiveEn pleine nuit j'ai vu le jourTu étais bleue, j'étais oliveEntre nous deux ce fut l'amour {x2}Tu m'as bercé de tes silencesJe t'appelais Mémé d'AzurSur les play-backs de mon enfanceJe chante tes éclaboussuresO toi grand-mère de toutes les mersBaiser de sel sur mes blessuresOh Méditerranée, ma MéditerranéeRien qu'à te voir de loin, mon pauvre cœur explosePetit mouchoir tout bleu parmi les lauriers rosesBleu comme une ecchymose après un long baiserJe te connais par cœur, ma MéditerranéeT'es comme un livre ouvert, y a qu'à tourner les plagesEt dans tes transistors que sont tes coquillagesTu chantes le Coran, La Bible et l'OdysséeJ'entends tes troubadoursMoïse et puis Jésus et MahometChacun à sa manière était vedetteEt tous à leur façon chantaient l'amourEt tous avaient leurs fansQui pour se voir premiers au hit-paradeSe sont payés des guerres et des croisadesSur terre, sur mer, de Troie jusqu'au Golan !Oh Méditerranée, on ferme tes edensLa guerre du pétrole va faire rougir tes plagesNous la suivrons, bloqués dans nos embouteillages, A moins qu'on crève en boîte au détour d'un week-endEst-ce le sable ou la saumureOu ton climat si tempéréQui fait pousser les dictaturesD'un bois plus dur que l'olivierEt fait fleurir des barbelésComme des produits de la nature ?Oh Méditerranée, ma MéditerranéeT'es comme un livre ouvert, y'a qu'à tourner les plagesMais c'est le même programme à tous tes coquillagesDe conneries présentes en conneries passéesAvec l'or noir et les boues rougesIls empoisonnent tes petitsT'as beau pleurer, personne ne bougeEt toi tu meurs dans ton grand lit {x2}C'est dans ce lit aux draps pervencheQue je viendrai mourir un jourEt tes poissons qui font la plancheM'indiqueront le bon parcours, La mort sera comme un dimancheDans tes vieux bras, mon jeune amour.

Tidak ada komentar:

Posting Komentar